Ia orana à tous,
Suite aux rumeurs de ce matin concernant un bras de fer engagé entre OT et certains employés du GIP suite à sa visite de ce matin avec le nouveau chef des GIP R MAKER
Cela a bien été confirmé par l'article de Tahitipresse de ce jour.
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Des membres du GIP empêchent Oscar Temaru et Robert Maker de pénétrer au siège du serviceLe président de la Polynésie Oscar Temaru, accompagné du nouveau chef du Groupement d'intervention de Polynésie (GIP), Robert Maker, n'a pu, vendredi, accéder au siége de l'établissement. Une partie du personnel conteste, en effet, la nomination de ce dernier à la tête du service, alors que le nouvel exécutif y voit "une manipulation politique".
L'ambiance était tendue, vendredi matin, devant le siège du GIP situé dans le quartier de Motu Uta, à Papeete.
Oscar Temaru avait prévu de rencontrer le personnel du groupement en compagnie de Robert Maker mais ceux-ci n'ont pu pénétrer dans l'enceinte du service, certains agents leur faisant barrage.
Pour Oscar Temaru, qui voit derrière ce blocage "la main de Gaston Flosse", il s'agit "d'une volonté politique de déstabiliser le gouvernement". Le nouveau président a d'ailleurs haussé le ton en estimant "que ce n'était pas à eux de dicter la loi".
Pour le personnel du GIP, qui s'est refusé à tout commentaire, la nomination de Robert Maker, un proche d'Oscar Temaru, serait à l'origine de ce mouvement.
Contacté par Tahitipresse, l'ancien chef du Groupement, en vacances en Chine, Léonard Puputauki, proche de Gaston Flosse, a estimé que Robert Maker "n'était pas capable de gérer le GIP".
"Il n'est pas à la hauteur et en plus, il a toujours dit du mal du GIP, c'est pour ça que les employés ont décidé de ne pas le laisser rentrer. Ca ne concernait pas le président mais seulement Robert Maker", a-t-il déclaré.
Les agents refuseraient de travailler avec "ceux qui ont craché sur le GIP"Selon lui, le fait qu'il ait été demis de ses fonctions n'est pas la source du problème mais le personnel du service refuserait de travailler avec "ceux qui ont craché sur le GIP".
Pour Robert Maker, qui "ignore ce qu'on lui reproche", le procédé employé est "lamentable" et s'apparente à "un procès d'intention".
Le nouveau chef du GIP, chargé de réorganiser le service, estime qu'il faut avant tout changer "l'image" de la structure.
"Nous voulons enlever cette image du GIP, l'image de milice tournant autour d'un camp et d'une personne", a-t-il souligné.
Mais celui-ci de tempérer: "Je pense que sur les 1000 agents, il n'y a qu'une petite poignée qui est très proche de monsieur Puputauki. Dans leur grande majorité, ils n'aspirent qu'à travailler".
Selon l'entourage d'Oscar Temaru, une nouvelle rencontre avec le personnel du groupement pourrait avoir lieu lundi. Un huissier de justice s'est rendu sur place pour constater le blocage des lieux.
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